jeudi 31 janvier 2019

Vague de froid majeure en Amérique du Nord

Une masse d’air extrêmement froid s’est positionnée à partir de la mi-janvier 2019 sur le centre-nord du Canada, maintenant des températures anormalement froides durant plus d’une dizaine de jours. Les températures minimales sont descendues en dessous de -40°C dans la plupart des provinces et territoires canadiens, avec des records quotidiens de froid battus dans de nombreuses stations (notamment dans l’Ontario et au Québec).
La température est descendue jusqu’à -48,8°C le 25 janvier à l’aéroport de Shepherd Bay (Nunavut), -48,0°C le 19 à Key Lake (Saskatchewan), -47,7°C le 28 à l’aéroport de Geraldton (Ontario) et -45,8°C le 20 à Bonnard (Québec). Avec le facteur éolien, les températures ressenties sont descendues localement en dessous de -50, voire -60 et jusqu’à -70 à Shepherd Bay (Nunavut) !

© NASA Earth
> Animation du 23 au 29 janvier 2019
À partir du 28 janvier, de l’air arctique s’est écoulé vers le sud en direction du Midwest américain, dans un flux de nord à nord-ouest particulièrement soutenu. Le froid a atteint une intensité localement exceptionnelle, le ressenti glacial étant aggravé par le vent. L’indice de refroidissement éolien* (ou windchill en anglais) a atteint localement des valeurs peu fréquentes [selon la formule de calcul adoptée depuis 2001] : -52,2 le 29 à Grafton et à Munich (Dakota du Nord) et jusqu’à -54,4 le 29 à Ponsford 10N et -53,9 à Flag Island (Minnesota), soit tout près du record de l’État (-57,8 le 22/01/1936 à St. Cloud). L’indice a atteint également -51,1 le 29 à Charles City (Iowa) et le 30 à Menomonie (Wisconsin), mais aussi -50,6 le 30 à Sisseton (Dakota du Sud), tout près là aussi du record pour chacun des trois États cités.
Notons aussi que le windchill a atteint -46,7 le 30 à l’aéroport international O’Hare de Chicago (Illinois), soit la 5e plus basse valeur à la station depuis 1929 et un record depuis janvier 1985 (record absolu de -51,1 le 10/01/1982).
Pour info, la valeur la plus basse jamais observée dans un lieu habité aux États-Unis est de -73,3 le 27/01/1989 à McGrath (Alaska) !


Les plus basses températures sous abri ont été relevées dans les États du Minnesota et du Dakota du Nord à la fin du mois de janvier : -43,3°C le 27 à International Falls (Minnesota) et le 30 à Lisbon (Dakota du Nord), -44,4°C le 30 à Norris Camp (Minnesota), -44,4°C le 31 à Shooks et à Chamberlain (Minnesota), -45,6°C le 31 à Kabetogama (Minnesota) [-45,0°C les 27 et 28], et jusqu’à -48,9°C** les 27 et 31 à Cotton 3SE (Minnesota).
De nombreuses stations ont enregistré des records quotidiens de froid, mais seulement quelques-unes d’entre elles ont battu ou égalé leur record absolu :
  • Moline / Quad City Airport (Illinois) avec -33,9°C le 30 et surtout -36,1°C le 31, qui pulvérise son record absolu de froid depuis 1874 (-33,3°C le 03/02/1996) !
  • Rockford (Illinois) avec -35,0°C le 31, qui pulvérise également son record absolu de froid depuis 1905 (-32,8°C le 10/01/1982) !
  • Cedar Rapids / Municipal Airport (Iowa) avec -34,4°C le 31 (précédent record depuis 1953 : -33,9°C le 15/01/2009) [le record absolu pour la ville de Cedar Rapids étant toujours de -36,1°C en janvier 2009] ;
  • Mather (Wisconsin) avec -41,7°C le 30, qui égale le record du 30/01/1951 (début des mesures en 1903).

Le fait le plus marquant est probablement les températures minimales atteintes dans l’État d’Illinois : on a relevé jusqu’à -37,8°C le 31 à Morrison et -38,9°C le même jour à Mount Carroll, ce qui constitue officiellement un nouveau record de froid pour l’Illinois*** (précédent record : -37,8°C le 05/01/1999 à Congerville).
Notons enfin qu’à l’aéroport international de Chicago (la plus grande ville de l’Illinois et de la région du Midwest) la température est descendue jusqu’à -30,6°C le 30 janvier, soit la plus basse température relevée à la station depuis le record absolu du 20/01/1985 (-32,8°C). Au moins froid de la journée, la température a atteint -23,3°C, soit la 3e plus basse température maximale depuis 1929, à égalité avec celle du 25/01/1897, derrière le record de -23,9°C enregistré les 18/01/1994 et 24/12/1983.
Ces conditions hivernales à Chicago ont également été accentuées par des chutes de neige durant 13 jours consécutifs du 17 au 29 janvier (pour un cumul de 37,3 cm), ce qui n’est arrivé que 5 fois depuis 1884 ; il fallait remonter à l’hiver 1978-1978 (du 26/11 au 8/12/1978) pour trouver un événement similaire, le record absolu étant de 18 jours (du 9 au 23/02/1960).

Image satellite de Chicago sous la neige faisant face au lac Michigan gelé le 31 janvier 2019
(Image prise par le satellite Sentinel-2, traitée par Pierre Markuse)

Le nord des États-Unis (où la vague de froid a fait au moins 21 morts) devrait connaître d’importants écarts de température au cours des jours à venir : une remontée spectaculaire des températures en début de semaine prochaine, avant le retour du grand froid par le nord-ouest (cf. le modèle de prévision Arpège : https://twitter.com/Meteovilles/status/1090879024908374022).

Basculement attendu en 4 jours (entre le 31 janvier et le 4 février 2019) d’une anomalie négative de -15 à -25°C
à une anomalie positive de +10 à +15°C sur le Midwest américain.

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* Cet indice représente la sensation du froid sur la peau, il ne s’agit donc pas d’une température réelle. Il s’exprime donc sans unité.
Station de Cotton 3SE (Minnesota).
Température minimale relevée
le 27 janvier 2019.
© Duluth National Weather Service
** Valeur convertie en °C à partir de la valeur initiale exprimée en °F et arrondie à l’unité (-56°F). Cette valeur a été confirmée par un météorologue du NWS/Duluth Office dépêché sur place pour vérifier le bon fonctionnement de l’équipement de mesure.
Précisons que la température minimale réellement mesurée par le thermomètre digital a atteint -56.4°F (soit -49,1°C) le 27 janvier et -55.9°F (soit -48,8°C) le 31 janvier 2019. Il s’agit de la plus basse température enregistrée dans l’État du Minnesota depuis les -51,1°C relevés le 02/02/1996 à 3 miles au sud de Tower. Il s’agit cependant d’un record de froid pour un 27 janvier à l’échelle de l’État (précédent record : -47,8°C le 27/01/1904 à Pokegama Dam), ainsi que pour un 31 janvier (précédent record : -48,3°C le 31/01/1996 à Embarras).
> Plus d’infos sur la vague de froid de fin janvier 2019 dans le Minnesota.
*** Cf. State Climate Extremes Committee Memorandum, 5 mars 2019.
La température est également descendue à -38,9°C le 31 janvier 2019 à Roscoe [CWOP station], même si cette valeur n’a pas été validée officiellement par le NWS. 


mercredi 30 janvier 2019

Chaleur record à Santiago et dans le centre du Chili (24-27 janvier 2019)

Deux ans tout juste après la vague de chaleur historique qui avait touché le centre du Chili en janvier 2017 et occasionné les incendies les plus destructeurs de l’histoire du pays (cf. rapport de la Direction météorologique du Chili), les régions centrales du Chili ont enregistré une nouvelle fois des températures exceptionnellement élevées du 24 au 27 janvier 2019, avec plusieurs records absolus de chaleur battus au cours de la journée du 26 janvier.

Les plus fortes températures ont été relevées dans les vallées intérieures et ont dépassé les 40°C dans plusieurs stations*. Dans la région de Valparaíso la température a atteint 41,6°C le 26 à El Maitenal, 41,7°C à San Felipe, 42,0°C à Llay-Llay et jusqu’à 42,5°C à Santa María [41,2°C le 27], soit la plus haute température jamais enregistrée dans cette région du Chili. Plus au sud, la région métropolitaine de Santiago et la région du Libertador General Bernardo O’Higgins ont également enregistré le 26 janvier un record absolu de chaleur avec respectivement 41,9°C à Huechún [41,0°C le 27] et 41,2°C à Marchigüe.


Dans l’aire métropolitaine de Santiago (la capitale nationale), la chaleur a atteint le 26 janvier des valeurs inégalées depuis plus d’une centaine d’années. On a relevé jusqu’à 39,3°C à l’aéroport international de Pudahuel (pulvérisant le précédent record depuis 1968 de 37,7°C relevé le 20 janvier 2017) et 40,1°C à Lo Pinto (dans la banlieue nord de Santiago).
L’observatoire de Santiago Quinta Normal (station de référence qui dispose de la plus longue série de mesures) a enregistré également un nouveau record absolu de chaleur avec une température maximale de 38,3°C le 26 janvier. Il y a tout juste deux ans, la température était montée jusqu’à 37,4°C le 25 janvier 2017, seulement un peu plus d’un mois après avoir battu son précédent record vieux de 100 ans (37,3°C le 14 décembre 2016 contre 37,2°C le 19 décembre 1915) !

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* Tmax ≥ 40°C enregistrées au Chili en janvier 2019 :

– Région de Valparaíso :
  • 42,5°C le 26 à Santa María [41,2°C le 27 ; 40,2°C le 28]
  • 42,0°C le 26 à Llay-Llay
  • 41,7°C le 26 à San Felipe
  • 41,6°C le 26 à El Maitenal
  • 40,6°C le 26 à Los Espinos
  • 40,2°C le 26 à Curimón

– Région métropolitaine de Santiago :
  • 41,9°C le 26 à Huechún [41,0°C le 27]
  • 40,3°C le 26 à San Pedro
  • 40,1°C le 26 à Lo Pinto

– Région du Libertador General Bernardo O’Higgins :
  • 41,2°C le 26 à Marchigüe
  • 40,9°C le 26 à Codegua
  • 40,0°C le 26 à Coltauco 

samedi 19 janvier 2019

Vague de chaleur en Australie et record absolu de chaleur nocturne

Des températures particulièrement élevées ont été enregistrées dans le centre de l’Australie au début du mois de janvier 2019, dans la continuité d’un mois de décembre 2018 déjà extrêmement chaud (le plus chaud à l’échelle nationale depuis 1910). Plusieurs stations situées dans le Territoire du Nord ont même enregistré un record absolu de chaleur, comme Alice Springs avec 45,6°C le 3 janvier qui égale son nouveau record enregistré seulement 5 jours plus tôt (le 29 décembre 2018 ; précédent record depuis 1940 : 45,2°C le 3 janvier 1960), Yulara [Uluru/Ayers Rock] avec 46,8°C le 3 janvier (précédent record : 46,4°C le 11 janvier 2013), ou encore Walungurru Airport avec 47,4°C le même jour, soit la plus haute température mesurée dans le Territoire du Nord depuis le record absolu de janvier 1960 (48,3°C les 1er et 2 janvier 1960 à Finke).

Au cours de la deuxième décade du mois de janvier 2019, la chaleur s’est étendue du nord-ouest du pays (jusqu’à 49,1°C le 13 janvier à Marble Bar [Australie-Occidentale]) à un grand quart sud-est du territoire où les plus fortes anomalies de température ont été observées (localement +10°C/normale). Selon le service météorologique national, il s’agit même de la plus importante vague de chaleur dans l’intérieur des terres de l’Est australien par son étendue et sa durée depuis janvier 1939. Du 12 au 17 janvier, l’Australie a enregistré 6 des 10 jours les plus chauds à l’échelle nationale depuis 1910, le record absolu remontant au 7 janvier 2013 (40,33°C).

Au cœur de l’été austral, la température est montée jusqu’à 49,0°C le 15 janvier à Tarcoola (Australie-Méridionale), soit un record absolu de chaleur à la station depuis le début des mesures en 1921 (précédent record : 48,9°C le 1er janvier 2014 et le 27 décembre 1949). On a également relevé 48,9°C le même jour à Port Augusta (Australie-Méridionale), soit un record absolu de chaleur à la station depuis le début des mesures en 1962 (précédent record : 48,1°C le 7 février 2009). Sous l’effet d’un puissant flux de nord excessivement chaud et canalisé entre deux cellules anticycloniques, la capitale Canberra a enregistré pour la première fois 4 jours consécutifs avec une température maximale supérieure à 40°C du 15 au 18 janvier : la température est montée jusqu’à 41,6°C le 16 janvier, établissant ainsi un nouveau record mensuel de chaleur pour la capitale australienne depuis le début des mesures en 1939 (précédent record : 41,4°C le 31 janvier 1968, égalé le 17 janvier 2019), non loin de son record absolu (42,2°C le 1er février 1968).

La chaleur a persisté la nuit, avec des températures nocturnes particulièrement élevées en Nouvelle-Galles du Sud où la température n’est pas descendue en dessous de 35,9°C à Noona et 35,6°C à Wanaaring dans la nuit du 17 au 18 janvier : il s’agit non seulement des plus hautes températures minimales jamais enregistrées en Australie depuis le début des mesures (précédent record : 35,5°C le 21 janvier 2003 à Wittenoom [Australie-Occidentale] et le 24 janvier 1982 à Arkaroola [Australie-Méridionale]), mais également dans tout l’hémisphère sud tous mois confondus, ainsi que dans le monde pour un mois de janvier !

Cumuls de neige remarquables en Autriche et sur le versant nord de l’arc alpin

Dans un flux de nord à nord-ouest particulièrement vigoureux et durablement établi, de fortes chutes de neige se sont produites durant la première quinzaine du mois de janvier 2019 sur le versant nord de l’arc alpin (parfois plus de 2 m en seulement quelques jours), des Alpes franco-suisses aux Carpates orientales (la chaîne des Tatras notamment).
Ces précipitations dites « de barrage » (c’est-à-dire par effet orographique) sur le versant nord des Alpes ont atteint une intensité remarquable sur les Alpes autrichiennes, notamment dans les régions (Land) du Tyrol, de Salzbourg, de Haute-Autriche et de Styrie où les chutes de neige cumulées sur 15 jours ont atteint localement des records, avec des durées de retour parfois supérieures à 100 ans.
À titre d’exemples, il est tombé du 1er au 15 janvier 2019 :
  • 451 cm à Hochfilzen (Tyrol) = record absolu en 15 jours depuis le début des mesures en 1971 et une durée de retour > 100 ans ;
  • 283 cm à Seefeld (Tyrol) = record absolu en 15 jours depuis 1895 et une durée de retour > 100 ans ;
  • 270 cm à Bad Mitterndorf (Styrie) = record absolu en 15 jours depuis 1971 et une durée de retour de 100 ans ;
  • 240 cm à Abtenau (Salzbourg) = record absolu en 15 jours depuis 1964 et une durée de retour > 100 ans ;
  • 168 cm à Kufstein (Tyrol) = record absolu en 15 jours depuis 1923 et une durée de retour > 100 ans.


Les risques d’avalanche sont extrêmes dans les Alpes autrichiennes, les hauteurs de neige atteignant des valeurs remarquables au-dessus de 1500 m d’altitude. On a relevé notamment 360 cm le 14 janvier (matin) à Alpinzentrum Rudolfshuette (2317 m, parc national des Hohe Tauern), 439 cm le 15 janvier (matin) à Seegrube (1921, Tyrol, station surplombant la ville d’Innsbruck), 470 cm le 14 janvier (soir) à la station de Rettenbachferner (2970 m, Tyrol) et plus de 5 m depuis le 10 janvier dans le massif Mort [Totes Gebirge] situé en limite de la Styrie et la Haute-Autriche (530 cm le 15 janvier à la station de ski de Loser-Altaussee à 1800 m d’altitude et 250 cm à 800 m [502 cm le 10 janvier à 1573 m !]).
Hauteurs de neige relevées dans la station autrichienne de Loser-Altaussee (à 800 et 1800 m d’altitude)
du 21 décembre 2018 au 19 janvier 2019.
[Source : www.skigebiete-test.de/schneehoehe/skigebiet/loser-altaussee.html#snow-history]
Comme on peut le voir aussi sur cette vidéo tournée le 16 janvier 2019 depuis un hélicoptère, le refuge de Reichenstein sur la commune d’Eisenerz, situé à 2316 m d’altitude dans les Alpes d’Ennstal (Styrie, Autriche) a quasiment disparu sous une épaisse gangue de neige :
 

Les hauteurs de neige ont atteint aussi localement des valeurs remarquables à plus basse altitude : on a relevé notamment une épaisseur de neige au sol de 190 cm le 12 janvier à Lackenhof am Ötscher (809 m, Basse-Autriche), un record depuis 1923, juste derrière le record absolu pour un mois de janvier depuis le début des mesures en 1919-1920 (210 cm en janvier 1923) !



mercredi 9 janvier 2019

L’hiver au cœur de l’été dans le sud du Chili

Avec l’arrivée d’une masse d’air polaire en plein cœur de l’été sur le sud de l’Amérique du Sud ces derniers jours, les températures ont sensiblement baissé sous les normales en Argentine et au Chili, notamment dans les régions chiliennes de Los Ríos, de l’Araucanie et de Los Lagos. Dans ces régions situées dans la partie sud du pays les températures sont descendues localement en dessous de 0°C jusqu’à très basse altitude. Selon la Direction météorologique du Chili, plusieurs stations ont même enregistré le 10 janvier leur plus basse température minimale pour un mois de janvier depuis plus de 60 ans, en particulier Valdivia (18 m, Los Ríos) avec -0,4°C, Temuco (114 m, Araucanie) avec -0,2°C, Osorno (Los Lagos) avec -0,2°C et Puerto Montt (85 m, Los Lagos) avec 0,8°C. Plus à l’intérieur des terres dans la province de Valdivia, la température est même descendue le même jour jusqu’à -1,5°C à Paillaco.


Selon le climatologue Maximiliano Herrera, la température minimale (-0,4°C) relevée le 10 janvier à Valdivia (39° de latitude S) constitue un record de froid plus remarquable encore : c’est la première fois que l’on observe une température négative au niveau de la mer en dessous de 40° de latitude au cœur de l’été, aussi bien en janvier dans l’hémisphère sud qu’en juillet dans l’hémisphère nord !

Le froid a gagné aussi les régions centrales du Chili : on a relevé le 10 janvier au petit matin seulement 9,0°C à Santiago/Quinta Normal (520 m), soit la plus basse température dans la capitale au mois de janvier depuis près de 15 ans. La veille, la température n’avait pas dépassé les 20,9°C au plus chaud de la journée dans la capitale, un record de fraîcheur diurne pour un mois de janvier depuis plus de 20 ans.

Ce froid très inhabituel au cœur de l’été austral s’est accompagné également de chutes de neige jusqu’à moyenne altitude sur les reliefs du sud de l’Amérique du Sud, notamment dans le nord de la Patagonie en Argentine comme on peut le voir sur cette vidéo tournée le 8 janvier sur les pentes du Cerro Otto sur la commune de San Carlos de Bariloche : https://twitter.com/SMN_Argentina/status/1082763699755065349